Les concepts

Trop souvent, nous entendons «  je crois/ne crois pas en l‘ostéopathie  » or l’ostéopathie ne relève ni d’une croyance, ni d’une religion mais doit être reconnue comme une science. Elle repose sur des concepts  :

 

Le corps est une unité :

« Le fonctionnement de l’homme est un et indivisible : quelle que soit la perturbation au niveau d’un organe, il y aura obligatoirement un retentissement sur la globalité de l’organisme. La maladie a son langage, le symptôme en est la traduction » [Philosophie de l’ostéopathie. A.T Still]

A.T Still considère que tous les aspects du corps : physique, mental, spirituel, sont en association et en interactions mutuelles.

Le but pour l’ostéopathe est donc d’agir sur le corps dans son ensemble.

 

Le corps possède ses propres forces curatives  :

A.T Still énonce que le corps possède ses propres forces d’auto-guérison et d’auto-régulation. C’est-à-dire que le corps est capable de se défendre devant toute agression extérieure ou intérieure afin de maintenir l’homéostasie et l’harmonie du corps par la compensation, la cicatrisation, le système immunitaire…

 

La structure gouverne la fonction  :

Le contenant influence le contenu et inversement.

La relation entre la structure (anatomie) et la fonction (physiologie) est la base du diagnostic et du traitement ostéopathique.

 

La règle de l’artère est suprême :

Dans "Philosophie et principes mécaniques de l’ostéopathie", A.T Still donne des conseils aux étudiants et ostéopathes diplômés. Il explique la loi de l’artère en ces termes : « Je dirai qu’un ostéopathe intelligent accepte de se laisser gouverner par les lois immuables de la Nature, et ressent le devoir de faire circuler le fluide de place en place et d’avoir confiance en ses résultats. […] A partir du cœur, le sang est systématiquement fourni à toutes les parties de nos corps […]Ainsi, les artères répondent à toutes les exigences et les veines emmènent tous les matériaux de déchets, grâce au sang du retour veineux […] la loi de l’artère et de la veine est universelle chez tous les êtres vivants et l’ostéopathe doit connaitre cela et se soumettre à sa souveraineté, sinon, il ne réussira pas en tant que guérisseur » [Philosophie et principes mécaniques de l’ostéopathie, p79]