Quand consulter & pourquoi ?

Chez l’adulte

L’ostéopathie est une thérapie manuelle à but curatif et/ou préventif.

 

 

 

 

 

 

Le mal du siècle : le mal de dos est le motif le plus fréquent de consultation ; pour autant les origines (ou causes) sont différentes d’un patient à l’autre. Elles peuvent être d’origine traumatique (suite à un accident de voiture par exemple), viscéral (problème digestif : constipation-diarrhées, hépatite…), émotionnel, gynécologique (problème de fertilité, règles douloureuses, troubles de la prostate…) chirurgicale (opération d’une appendicite, hernie…), grossesse (position du fœtus).

Au début, vous éprouvez une gêne qui va et vient : votre corps s’adapte ; puis cette gêne s’installe de manière continue : votre corps compense… jusqu’à ne plus y parvenir. Plus vous consulterez rapidement moins la pathologie s’installera, moins il y aura de compensations et plus il sera facile pour l’ostéopathe de déterminer l’origine de vos douleurs et de les traiter.

Notre couple souffre d’infertilité :

Les troubles de la fertilité peuvent être pris en charge, dans certains cas, par l’ostéopathie. Que cela relève d’une pathologie comme l’endométriose ou d’une réelle incapacité à procréer, l’aide d’un ostéopathe vous permettra de lever les tensions, les adhérences et potentialisera aussi, si c’est le cas, une FIV. En effet, l’ostéopathie peut favoriser l’ovulation, la fécondation et la nidation en agissant sur la vascularisation et la mobilité des structures articulaires et organiques.

L’ostéopathie au travail :

Les TMS ou troubles musculo-squelettiques sont très fréquents dans les métiers entraînant des tâches à répétition. Durant mes 5 années d’étude, je suis intervenue dans une entreprise de travail à la chaîne, ce qui m’a permis d’appréhender différents motifs de consultations. Nous retrouvons souvent des douleurs d’épaule chez les personnes travaillant sur des postes d’accrochage, chez les coiffeurs, les esthéticiennes, les dentistes ou aussi chez les sujets effectuant un mouvement répétitif ; des douleurs type sciatalgie ou maux de dos se rencontrent chez les commerciaux. Il est alors nécessaire que le travail ostéopathique soit accompagné de conseils d’étirement et d’échauffement pour les zones concernées.

N’hésitez pas à demander conseil à votre ostéopathe.

La femme enceinte

Les moments clés de la femme enceinte.

Il est coutume de constater qu’une grossesse se passe dans les meilleures conditions si le corps de la femme est en équilibre et si la future maman est en pleine forme. L’ostéopathe a donc comme objectif d’obtenir le bien-être de la femme enceinte pour permettre une grossesse agréable et un accouchement dans les meilleures conditions.

 

Durant la grossesse :

Chaque grossesse est différente, les motifs de consultation sont alors eux-aussi très différents d’une femme à l’autre.

Au premier trimestre : On observe fréquemment un déséquilibre neurovégétatif  entraînant une décharge hormonale abondante qui se manifeste par des signes sympathiques de grossesse comme les nausées, vomissements, irritabilité, changement d’humeur… Il est alors important dès le premier trimestre d’optimiser les capacités d’autorégulation du corps par une prise en charge ostéopathique.

Au second trimestre : bébé grandit et prend de plus en plus de place dans votre ventre jusqu’à remonter au niveau abdominal. Vos organes vont être repoussés au profit de la place nécessaire au bon développement de bébé. De plus, une hormone : la progestérone va être massivement libérée par le placenta. Cette hormone est responsable de la nidation de l’œuf, de la préparation des glandes mammaires à la lactation… mais aussi d’une hypotonie des structures viscérales entraînant constipation, infection urinaire, pyrosis… La prise en charge ostéopathique au cours de ce second trimestre vise à prévenir la survenue de ces symptômes liés aux changements morphologiques et hormonaux.

Au cours du troisième trimestre : bébé va prendre beaucoup de poids ce qui va entraîner pour la mère, une modification de  posture. Le ventre part vers l’avant, la mère doit donc élargir la distance entre ses pieds et se pencher vers l’arrière afin de s’assurer une stabilité. Pour qu’aucun symptôme n’apparaisse en réponse à cette adaptation posturale, les structures articulaires devront être libres et mobiles. C’est à ce niveau que l’ostéopathe interviendra. En l’absence de mobilité articulaire des compensations vont naître entraînant par la suite des sciatalgies, pseudo canal carpien, troubles vasculaires, viscéraux.

Avant l’accouchement :

Lors de l’accouchement le bassin de la maman va devoir effectuer certains « mouvements » pour permettre la sortie de bébé.

Afin de comprendre le processus de l’accouchement, il me semble important de préciser certaines étapes. La maman est en phase d’accouchement lorsque les contractions sont suffisamment importantes et rapprochées c’est ce qu’on appelle l’entrée en travail, puis vont se succéder l’expulsion et la délivrance (=expulsion du placenta et des membranes).

Dans un premier temps, le bassin de la maman va accueillir son enfant dans son bassin c’est l’engagement par un mouvement dit de contre-nutation du sacrum et d’ouverture des iliaques. C’est-à-dire que le sacrum va basculer vers l’arrière et les ailes iliaques vont s’écarter tandis que les tubérosités ischiatiques vont se rapprocher.

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Dans un second temps, le bassin de la maman va aider la sortie du bébé par un mouvement de nutation. Le sacrum s’antériorise « se referme sur bébé » pour l’amener vers la sortie. Les iliaques vont alors se refermer au niveau des ailes iliaques et s’ouvrir au niveau des tubérosités ischiatiques pour permettre la sortie.

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L’ostéopathe peut-il effectuer des manœuvres de retournement ? NON. Ces manœuvres doivent se faire sous monitoring par un obstétricien. Lorsqu’une manœuvre de retournement est nécessaire cela signe un manque de place qui empêche bébé de se mouvoir. L’ostéopathe peut, dans ce cas,  travailler sur les structures bloquant la liberté tissulaire ce qui favorisera le retournement naturel.

Après l’accouchement ou post-partum:

L’accouchement est un bouleversement pour le corps. En effet, durant les 9 mois de grossesse les organes ont été repoussés, les systèmes ligamentaire et musculaire étirés, contractés et vont devoir reprendre leur situation initiale. Les motifs de consultation les plus fréquents chez la femme enceinte sont :

  • Les douleurs lombaires, sacro-iliaques, coccygiennes, pubiennes, périnéales
  • Incontinence urinaire, anale
  • Neuropathie d’étirement
  • Cicatrice douloureuse (dans le cas de césarienne ou d’épisiotomie)
  • Fatigue

La rééducation périnéale manuelle après l’accouchement est capitale. Elle peut être prise en charge par un/une sage-femme (ou maïeuticien) ou un kinésithérapeute. Au cours de l’accouchement les tissus ont été distendus, le plancher pelvien nécessite de retrouver une bonne tonicité afin d’éviter à long terme les fuites urinaires, les descentes d’organes etc.

Le nourrisson

La consultation chez l’ostéopathe ne remplace pas celle chez le pédiatre ou le médecin généraliste.

Lorsque bébé arrive au monde, on considère ce jour comme le premier jour de sa vie. Détrompez-vous, la vie de bébé commence dans votre ventre. Dire exactement à quel moment est un peu délicat et soulèverait un problème éthique. Tout ce que nous pouvons dire c’est qu’à 4 semaines de grossesse son cœur bat et à 14 semaines de grossesse (environ pour la primipare) l’apparition des mouvements fœtaux permet la communication entre le fœtus et le monde extérieur.

Quand et pourquoi devez-vous amener bébé ? 

Après l’accouchement :

L’ostéopathe vous demandera comment s’est déroulée votre grossesse car c’est là que commencent les débuts de vie de votre bébé. Toutes les émotions que vous avez pu ressentir : joie, tristesse, peur, angoisse, stress sont imprégnées en votre enfant. C’est pourquoi, si vous avez subi des stress importants, si vous avez eu recours à une aide à la fécondation, s’il y a eu des pathologies comme une infection urinaire, diabète gestationnel…si vous avez été angoissée par la perte de votre enfant car il se présentait mal : cordon autour du cou, césarienne en urgence, utilisation de ventouses, forceps, cuillères…, si vous avez été alitée pour quelle que raison que ce soit…il est important que votre bébé soit vu rapidement.

Oui mais pour quoi faire ? Cela permettra à votre bébé de retrouver un équilibre et de le libérer de ses tensions qui se manifesteront par des troubles digestifs, des troubles du sommeil, difficulté à téter, pleurs inexpliqués…

En revanche, si votre grossesse et votre accouchement se sont déroulés sans encombre, rien ne sert de vous précipiter. Votre bébé pourra être vu dans ses premiers mois pour une visite de contrôle.

Bébé a la tête plate :

La plagiocéphalie est l’un des motifs les plus courants de consultation en ostéopathie pédiatrique. L’aplatissement de la tête de votre enfant n’a pas qu’un impact esthétique. Une déformation crânienne révèle des tensions internes qui doivent être levées pour le bon développement de bébé.

La plagiocéphalie peut être présente dès la naissance soit par manque de place dans votre ventre soit lors de l’accouchement par utilisation d’instrument mais peut aussi s’installer à la suite d’un mauvais positionnement lors du couchage: lorsque vous regardez le sommet de la tête de votre enfant vous pouvez voir une asymétrie, par exemple le front côté droit plus bombé et la partie postérieure du crâne gauche aplatie.

Qu'est ce que cela peut engendrer ? Des troubles ophtalmiques, des troubles moteurs (de la coordination, de l’équilibre), des problèmes de dos (scoliose), des difficultés de concentration, des troubles dentaires…

Motifs fréquents de consultation:

  • Accouchement avec instrumentation
  • Plagiocéphalie
  • Troubles du sommeil
  • Troubles de la succion : abîme le sein, tète mal
  • Asymétrie : ne tourne la tête que d’un côté
  • Ne fait pas de 4 pattes, difficulté à tourner sur le ventre, à tenir assis
  • Régurgitation
  • Se cambre en arrière lorsqu’il est dans vos bras
  • Troubles ORL : otites, bronchites à répétition.
L’enfant et l’adolescent

Votre bébé va grandir pour devenir un enfant puis un adolescent. De cette croissance vont résulter des changements dans son corps : sa taille, son poids, la puberté…. Ces changements s’accompagnent aussi d’évènements extérieurs : l’entrée à l’école (donc l’apprentissage de la propreté), l’arrêt de la succion du pouce, le port d’un appareil... qui peuvent gêner ou freiner son évolution. Cela se traduira par différents symptômes : maux de tête, troubles digestifs, chutes à répétition, eczéma, fatigue... que votre ostéopathe pourra résoudre.

L’adolescence est marquée par la puberté, un moment clé qui présente beaucoup de failles. En peu de temps l’enfant va voir son corps se transformer, ses hormones s’activer et là vient  le moment où les parents sont un peu rejetés. C’est normal l’adolescent cherche son identité, c’est aussi le moment des grandes questions existentielles. Nous pouvons voir apparaître dans cette période des symptômes qui nécessitent une prise en charge multidisciplinaire. Le début des premiers « régimes » qui, suivis exagérément, entraînent de véritables pathologies : anorexie, boulimie, hyperphagie. Mais ces troubles alimentaires peuvent avoir des séquelles irréversibles au long terme par exemple sur le développement osseux : 40% de la densité minérale est acquise à l’adolescence et augmente jusqu’à 22 ans.

 

Motifs les plus fréquents de consultation :

  • Troubles digestifs : mal au ventre par le stress, difficulté à aller à la selle, constipation, diarrhées, énurésie
  • Troubles ORL : otites à répétition, sinusite, conjonctivite, respiration buccale
  • Port d’un appareil dentaire (apparition de maux de tête, vertiges, troubles visuels)
  • Difficulté de concentration
  • Strabisme
  • Scoliose, attitude scoliotique
  • Chutes à répétition, entorses, fractures
  • Modifications de l’humeur
  • Chirurgie (dent de sagesse, appendicite, traumato…)
  • Démarre une activité sportive
  • Prévention

L’ostéopathie et l’orthodontie :

Les dents : une des trois entrées posturales

Toute modification de la manière dont les dents s’emboîtent (déplacements orthodontiques, pose d’une prothèse, extraction) entraîne une adaptation posturale. L’intervention de l’ostéopathe permet de faciliter cette adaptation ou d’en corriger les désagréments. L’ostéopathie est particulièrement utile en cas de traitement d’orthodontie ou de reconstruction de l’occlusion ou encore pour traiter un problème d’articulation des mâchoires. Le travail de l’ostéopathe optimise et accélère le traitement orthodontique (à condition que celui-ci travaille dans le sens de la physiologie posturale).

Collaboration entre ostéopathe et dentiste

L’ostéopathie peut aider à minimiser les conséquences d’une mauvaise occlusion. Cependant, aussi longtemps que les dents s’engrènent mal, les corrections ostéopathiques ne peuvent tenir longtemps et les problèmes (dos, muscles, articulations, tendons) reviennent. C’est pourquoi, une collaboration étroite entre dentiste et ostéopathe est nécessaire pour venir à bout d’un problème de dos ou de posture dont l’origine est une mauvaise occlusion.

Ostéopathie et orthodontie :

L’objectif des appareillages est fonctionnel (avoir une occlusion la plus normale possible) et esthétique.

Pour obtenir le résultat recherché, l’orthodontiste utilise des appareils correcteurs pour maintenir des contraintes mécaniques qui obligeront les dents à s’aligner comme il le souhaite.

Cependant beaucoup d’orthodontistes ignorent le concept crânien et la mobilité des structures osseuses.

Si nous acceptons l’idée d’un crâne constitué de pièces articulées et mobiles, il est évident que la pose de tout appareillage de contrainte rigidifie et altère le fonctionnement du système crânien et par son intermédiaire, la mobilité de toutes les structures du corps.

Les enfants traités en orthodontie manifestent souvent certains signes indiquant clairement que leur système corporel ne parvient pas à gérer les contraintes imposées par l’appareillage dentaire:

* maux de tête, sinusite,

* attention dispersée, difficulté de concentration,

* douleurs corporelles diffuses, douleurs vertébrales, apparition ou aggravation de scoliose,

* nervosité, irritabilité, sommeil perturbé.

La correction des alignements dentaires peut être nécessaire voire indispensable, une mauvaise occlusion dentaire peut avoir des conséquences préjudiciables à long terme sur l’ensemble de l’organisme.

L’aspect esthétique, s’il n’est pas vital, peut être suffisamment important pour que l’on s’en préoccupe même s'il est peut être un peu trop systématique!

Alors que faire ?

Si le placement des dents est « mauvais » suite à des anomalies de fonctionnement du mécanisme crânien, l’ostéopathe interviendra pour tenter de l’améliorer et de le régulariser.

Hélas ce n’est pas toujours suffisant (surtout si l’enfant est déjà relativement âgé) il faudra donc avoir recours à l’orthodontie après avoir libéré et corrigé tout ce qui est possible, les structures crâniennes ainsi relâchées, opposeront moins de résistance à la correction demandée.

En même temps il est indispensable de suivre l’enfant en ostéopathie afin d’aider son système corporel à s’adapter aux contrainte de l’appareillage.

A l’ablation du matériel, il est important de revoir l’enfant afin de « ré harmoniser » son système sans appareillage et consolider ainsi l’acquis obtenu par le port de l’appareil pendant  plusieurs années. Pensez à demander conseil à votre orthodontiste !

 

L’ostéopathie et la chirurgie dentaire :

J’ai réalisé mon mémoire de fin d’études sur les extractions de dents de sagesse et plus particulièrement sur comment l’ostéopathie peut intervenir dans la prise en charge d’une extraction de troisième molaire. Cette étude a été réalisée dans le cabinet dentaire de Saint Hilaire du Harcouët en collaboration avec le chirurgien dentiste. Nous avons pu constater que sur les 18 patients traités nous avons pu diminuer la douleur dans les jours suivant l’intervention.

Voici une manière sur une chirurgie particulière d’expliquer l’impact de l’ostéopathie. Les indications de l’ostéopathie et de la chirurgie peuvent donc s’étendre à d’autres interventions.

 

Trouble de la déglutition et ostéopathie :

Si vous constatez que votre enfant respire la bouche ouverte, s’il pince les joues ou les lèvres pour avaler sa salive, il présente sûrement un trouble de la déglutition. C’est-à-dire que sa langue ne se positionne pas au palais lorsqu’il avale. Hormis l’aspect inesthétique cela peut entraîner des troubles de formation de la mâchoire et donc la nécessité par la suite de poser un appareil. Mais avant toute chose il faudra lever les tensions crâniennes en faisant appel à votre ostéopathe, ensuite il pourra apprendre à déglutir en demandant l’aide d’une orthophoniste et si besoin un appareil pourra être posé.

Personne âgée

Bien vieillir est capital dans notre société. Nous travaillons plus longtemps mais vivons aussi plus longtemps grâce aux progrès de la médecine. Les retraités d’aujourd’hui sont actifs, et si nous apprécions l’allongement de la durée de vie elle ne peut être que meilleure si nous pouvons en améliorer sa qualité.

L’âge ne doit pas être un motif de renonciation à la prise en charge ostéopathique. La personne âgée doit être suivie périodiquement pour un bilan postural semestriel ou annuel afin de pouvoir détecter des lésions fonctionnelles dès leur apparition permettant ainsi d’éviter leur passage au stade dégénératif irréversible.

L’arthrose :

C’est une pathologie de destruction du tissu cartilagineux qui touche plus particulièrement les articulations (genoux, hanches, rachis) et se manifeste par des douleurs dites « mécaniques ».

C’est la maladie articulaire la plus fréquente. Les premiers symptômes apparaissent vers 40-50 ans mais le problème est souvent plus ancien évoluant à bas bruit. L’obésité, le manque d’activité physique, les traumatismes sont des facteurs favorisant cette pathologie. C’est pour cela que le traitement de l’arthrose met tout d’abord l’accent sur des règles d’hygiène de vie (exercice physique, nutrition) avant les traitements médicamenteux et chirurgicaux.

L’ostéopathie vous permettra de garder une certaine souplesse et mobilité articulaire. Il ne s’agit pas de retrouver son état antérieur ou sa souplesse de jeunesse mais de pérenniser ses capacités actuelles. Plus le patient sera vu tôt, plus nous reculerons l’avancée de la maladie et donc le traitement chirurgical.

Les pathologies les plus fréquentes à partir de 45 ans concernent  les troubles dentaires puis ophtalmiques et viennent ensuite les troubles ostéo-articulaires. En sachant que pour tenir debout nous avons besoin de nos yeux, de nos pieds et de nos dents si l’un d’eux est défectueux c’est toute la posture qui sera déréglée et risquera de précipiter une chute, ô combien grave de conséquences chez la personne âgée. Le suivi multidisciplinaire est donc important.

Sportif

Le sportif demande une prise en charge particulière car plus facilement sujet aux traumatismes, une impossibilité de se mettre en arrêt, des enjeux importants pour lui ou son équipe. La collaboration étroite d’une équipe pluridisciplinaire est nécessaire afin de répondre au mieux à la demande du sportif.

Que vous soyiez sportif amateur ou sportif professionnel les traumatismes sont fréquents : tendinites, fractures, luxations, déchirures… et la prise en charge par un ostéopathe permettra de palier à  vos besoins. Par des techniques uniquement manuelles l’ostéopathe permettra d’améliorer vos performances, de réduire le temps de cicatrisation des blessures, de prévenir la survenue de trauma, d’améliorer votre phase de récupération.

Votre corps subit des traumatismes plus ou moins importants lors de la pratique de votre sport. Les dysfonctions inhérentes à ces traumatismes vont être compensées par votre corps ce qui vous évite d’être blessé. Cependant, votre corps a ses limites et lorsque les compensations sont trop importantes la blessure est inévitable. C’est pourquoi, mieux vaut prévenir que guérir.

Il est important qu’un sportif soit suivi par différents corps de métier du médecin au nutritionniste, du kiné au podologue et que ces professionnels puissent communiquer ensemble.

 

Motifs les plus fréquents :

  • Fracture de fatigue
  • Périostite
  • Tendinite : tennis elbow, golf elbow, publagie, coiffe des rotateurs
  • Troubles sphinctériens
  • Lombalgies
  • Trapezalgies
  • Fatigue
  • Aide à la récupération
  • Prévention

La posturologie

Qu'est-ce que la posturologie?

C'est une discipline médicale et paramédicale pluridisciplinaire qui étudie la posture, c'est à dire la position de l'homme dans l'espace, sa capacité à se tenir en équilibre sur ses pieds, la symétrie du corps.

Pour se tenir debout, l'homme doit lutter contre la gravité et continuellement rechercher l'équilibre. Pour conserver sa verticalité, il doit sans cesse adapter son corps à son environnement en fonction des signaux extérieurs reçus par ses capteurs sensoriels situés au niveaux des yeux, des dents, de la colonne vertébrale, de l'oreille interne et des pieds. Ces signaux sont transmis au cerveau qui, a son tour, envoie des messages aux diverses parties du corps afin que celui-ci "s'adapte" au fur et à mesure aux nouvelles situations. Si l'information reçue par les capteurs n'est pas traitée correctement, la posture s'avère inadéquate, ce qui pourra entraîner des dysfonctionnements, voire des douleurs chroniques, dans certaines parties de l'organisme. Autrement dit, un corps qui "lit" mal son environnement enverra des signaux trompeurs au cerveau. Cela créera une confusion dans tout l'organisme.

Quelques exemples:

la mal position de la mâchoire inférieure ou de mauvais contacts dentaires influencent la posture par le biais des chaînes musculaires et du système nerveux central. Un léger défaut de convergence oculaire ou une asymétrie podale peut provoquer des déséquilibres des chaînes musculaires posturales et diverses pathologies articulaires apparaîtront, elle ne seront pas la cause mais la conséquence du déséquilibre. Chez le sportif, toute asymétrie tonique générera une perte de performance et un risque de blessure. Un trouble de la convergence peut perturber le temps de réaction, la précision du geste et le placement du corps. Une correction visuelle mal adaptée, des "épines irritatives plantaires", une occlusion anormale peuvent provoquer l'apparition de troubles musculo-squelettiques (épicondylite, scapulalgie, migraines...).

A qui s'adresse la posturologie?

Elle s'adresse à des patients en échecs thérapeutiques dont les motifs de consultation sont:

Pour l’adulte :
- Rachialgies (maux de dos) localisées, récidivantes
- Douleurs de l’appareil locomoteur avec notion de mauvais côté
- Troubles de la statique
- Sensations vertigineuses
- Céphalées
- Acouphènes
- Fatigabilité
- Troubles de concentration
- Douleurs des articulations temporo mandibulaires et abrasions dentaires pathologiques
- Echec de prothèses dentaires avec des signes fonctionnels associés
- Certains échecs de prise en charge orthodontiques
- Semelles aggravantes

Pour l’enfant :
- Les signes de l’adulte
- Retard dans l’évolution psychomotrice
- Equilibre instable avec chutes fréquentes (« maladroit »)
- Toubles du comportement : pseudo hyperactif , faussement prostré
- Problèmes de concentration
- Difficultés du passage de l’oral à l’écrit
- Fatigabilité anormale après la mise en place d’un traitement orthodontique
- Traitement orthodontique difficile, voire inefficace